lundi 19 novembre 2007

Le temps des saisons

C'est la saison de la grande fatigue. Koffi Cadjehoun vous donne rendez-vous bientôt avec un nouveau blog, dont l'adresse sera annoncée ici même. D'ici là, bonne lecture des notes qui parcourent les trois temps d'Au Tour du réel. A bientôt!

dimanche 18 novembre 2007

Postkantisme

L'ontologie classique représentait l'Etre comme l'explication à tout ce qui est et qui n'apparaît pas immédiatement, soit tous les niveaux de réalité - plus leur lien. L'ontologie postkantienne se réclame des sophistes et de Nietzsche pour entériner le renversement nihiliste : le morcèlement du réel est expliqué par la superposition indéfinie des niveaux de réel. Quant à la pensée du néant, elle montre que le lien s'opère entre les indéfinis niveaux, que l'infini est le lien qui empêche justement le morcèlement indéfini dû à l'ontologie classique de l'apparence.

jeudi 15 novembre 2007

Paradoxologie

Pourquoi trouve-t-on la fatigue, l'épuisement et/ou la destruction dans la superpuissance et la démesure? C'est que le réel est le champ clos de la finitude, le monde de l'homme. Si le monde est fini, forcément les ressources de l'apparence immédiate s'épuisent rapidement et viennent à manquer. Le paradoxe, c'est que le désir est d'autant plus absolu dans l'Hyperréel que le domaine ontologique est défini comme limité.

mardi 13 novembre 2007

Hypersouffrance

Pourquoi la domination suppose-t-elle la souffrance? Pourquoi le plaisir passe-t-il par la souffrance, par la domination dans l'Hyperréel? La souffrance consiste à ressentir la douleur ou à l'infliger, c'est-à-dire à l'ordonner. Dans l'expérience de la souffrance (infligée ou reçue), le dépassement et l'intensité sont logiques car elles renvoient à l'expérience de l'ordonnation. Celui qui ordonne, dans les deux sens du terme, prend la tunique et le rôle du démiurge. Le plaisir tient à cette attribution de la puissance divine. L'individu dans l'Hyperréel contacte l'ordonnation divine.

lundi 12 novembre 2007

Réunion

Dopage/représentation/pornographie/cinéma/télévision : même combat.

Dominez, Domine

Dans le monde du fini, le but de la singularité (de l'individu) est de dominer l'ensemble du champ fini. Du chant du cygne. Dans le champ qualitatif, cette domination de l'individu est illusoire. L'individu est lui-même sans fondement. Il ne peut prétendre dominer un camp qu'il ne maîtrise pas. Au contraire, dans le champ du fini, l'intensité comme domination et destruction de l'autre et de soi est conséquente. L'intensité vaut autant pour le dominé que le dominateur. Le but est d'atteindre à cette puissance qui est considérée comme comique car permettant d'atteindre à la domination du réel entendue comme Hyperréel, champ clos et fini.

samedi 10 novembre 2007

La domination du Même

Dans le monde du Même, l'énergie est quantifiable, en tant que seule la différence est en mesure d'apporter de l'inquantifiable en provenance du néant. Il s'agit de dominer et de prendre le plaisir dans l'intensité de la force comme énergie violente. Le fondement de l'Hyperréel est fini car objectif : c'est l'individu. La domination n'est destructrice que si elle est quantifiable, délimitée, définie. Dans le monde fini de l'Hyperréel, le sens de la finitude aboutit à la domination et l'intensité. Comme Ovidie avait raison, dans sa grande folie et son égarement permanent!

Extension/réduction

L'extension du sensible suppose que le sensible soit magnifié, qu'il soit poussé au-delà de ses limites et de ses retranchements, pour acquérir la stature de l'Etre. Le Sensible a ainsi pour critère l'intensité, puisque la puissance sensible suppose que cette puissance soit ramenée à du quantifiable objectivisé. L'intensité va vers la réduction et la souffrance, puisque l'intensité de la répétition, c'est la - pure souffrance.

mardi 6 novembre 2007

Répétitions de la différence

L'expulsion de la différence dans la représentation conduit à son évolution dans le réel en pure répétition/violence. Autrement dit : la représentation/fantasme sert d'ordinaire à transformer la violence en différence, à aménager la pure répétition en différence. La représentation sert d'usine de recyclage et de transformation de la violence. Dans le réel, l'existence de la violence pure a besoin de la médiation de la représentation pour devenir création - pour l'homme. L'homme utilise sa faculté de représentation pour agencer la pure répétition en d'autres formes. Le fantasme est réagencement, donc réagencement fantasmatique, ordonnation fantasmatique de la violence pure. Du coup, la violence pure passe par la représentation et ressort recyclée dans le réel à l'état de différence - utilisable pour l'homme à l'état de culture. Raison pour laquelle la pornographie est le lieu de la violence, en ce que la médiation de la représentation est remplacée par l'éviction du réel au profit de l'Hyperréel. Qu'est-ce que l'Hyperréel? La pornographie en offre un avant-goût sidérant. Et c'est en quoi ce que nous dénommons avec pertinence médias n'est jamais que le réceptacle et l'annonce de ce que sera ce monde où la violence n'est pas transformée en différence. La médiation, désormais, se passe de l'art et propose la domination en lieu et place de la transformation.

vendredi 2 novembre 2007

Surchauffe et casse

Pourquoi repousser les limites conduit-il à la destruction? Le Surhomme est le fait de nier l'Etre pour le remplacer par l'apparence. C'est le syndrome du moteur surchauffé. La réduction accouche de la destruction, car l'augmentation de la répétition conduit au remplacement de la différence par la répétition abolutisée. La réduction expulse la différence de l'Hyperréel/apparence absolutisée. Le réel dénié compense sa négation dans l'ultrapositivité hyperréelle par le refus de la différence. D'où la conversion de la différence en système de destruction pure comme ordonnation minimale. La seule différence qui subsiste tient à la perversité de la mutation. L'homme en - Surhomme.