dimanche 7 octobre 2007

Le grand Jacques

Je vois à la télévision l'énième apparition (pour un album commun, je crois) du couple médiatico-français Françoise Hardy et Jacques Dutronc. Hardy se souvient que Dutronc, du temps de sa splendeur, était un père absent et un époux volage. Voilà qui n'a pas empêché Dutronc d'accéder à la paternité. Et je me dis que cette débauche d'énergie, de ruses et de temps qui définit la séduction, cet esclavage à ses passions (au sens balzacien du terme), sert paradoxalement la séduction. Le séducteur est cet obsessionnel de la répétition au service exclusif, quoique aveugle, de la séduction. Autrement dit, intuition schopenhauerienne en contradiction avec la théorie du maître en pessimisme : le séducteur, à l'insu de son plein gré et pour sa bénédiction, est au service de la différence.

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