mardi 28 août 2007

Once uporn the time

Je tire cette anecdote éclatante d'un livre passionnant, Le grand réveil des mafias, rédigé par notre criminologue national, Xavier Raufer. Elle éclaire, si besoin en était, l'arrière-boutique qui anime la notion de consentement, notamment dans le porno, où les actrices sont réputées libres, radieuses et épanouies. Elles le sont tellement qu'on apprend que le porno américain se trouve sous la coupe réglée de la mafia. Cet extrait vaut mieux qu'un long discours et éclaire la lanterne de ceux qui estiment le consentement comme une distinction viable pour décider de la liberté et de la légalité des actions de chacun. Qu'on juge sur pièces.

"Ainsi, quel est le premier film culte du porno américain? Deep Throat. Tourné en 1972 (et en dix-sept jours) en Floride, Deep Throat a coûté 26 000 dollars à réaliser. Il rapporte à ses producteurs mafieux 600 millions de dollars - dont 100 millions de cash.
La vedette de Deep Throat est Linda Lovelace. Qui devient vite la première superstar du showbiz porno, dans une ambiance d'érotomanie et de "libération de la femme". Jolie libération : loin d'être consentante Lovelace est la victime d'un proxénète brutal - son propre mari - qui, après l'avoir droguée, la prostitue devant les caméras sous la menace d'une arme, la frappe à la moindre hésitation - et ne lui versera jamais un dollar pour ses "prestations".
Toute l'affaire figure dès 198 dans Ordeal, livre où L. Lovelace raconte en détail son martyre."

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