vendredi 28 septembre 2007
Les chemins du plaisir 118
L'explication à la fascination envers la violence tient au rôle de la violence dans le processus d'ordonnation. La violence participe au processus de délimitation, de singularisation, de formalisation du réel en tant que finitude. Raison de la confusion entre la violence et la création. La fascination active ou passive envers la violence s'explique massivement par sa contiguïté avec le processus de création à l'oeuvre à chaque instant dans le réel. Advenir, certes, c'est en passer par la violence; en tant que la violence, c'est in fine la différence et l'énergie. Je crois que le meilleur moyen de démystifier la violence, en tant que préjugé engendrant autant l'admiration que la fascination apeurée, c'est de comprendre que la violence n'est jamais que l'énergie négative - pour l'homme. La différence entre la violence intégrée au réel et la violence pure, utopie fantasmatique et formelle, c'est que la violence intégrée ressortit de la différence réelle; tandis que la violence pure, qui n'existe pas positivement, renvoie en fait au processus de réification qui ne dit pas son nom, à la destruction absolue en tant que répétition privée de la différence; la réduction ontologique à l'immédiateté première.
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