Les chemins du paradis 62

Posté le 15 juin 2007, je trouve sur le blog d'Ovidie ces explications, qui, bien entendu, sont distillées par Ovidie :

"Mercredi soir, interview de Coralie Trinh Thi et signature de Tony Bentley à la librairie La Musardine. Honte sur moi, j'y suis allée sans même avoir eu le temps de lire le magnifique livre de Tony Bentley, "Ma reddition" (ed. la Musardine). C'est désormais chose faite, puisque ayant récupéré un exemplaire lors de la signature, je me suis empressée de le lire hier.
En voici un extrait :
"Vous accueillez un homme dans vos entrailles - votre espace le plus profond, l'espace que vous avez appris, toute votre vie, à ignorer, à cacher, à taire- et votre conscience s'éveille. Qui a besoin de diamants, de perles, et de fourrures ? Celles qui n'ont jamais été jusqu'où j'ai été. En terre promise, au royaume des cieux. Si vous laissez un homme vous enculer - et seul l'amant vraiment délicat devrait avoir ce privilège -, vous apprendrez à avoir confiance non seulement en lui mais en vous même, absolument sans contrôle. Et au-delà du contrôle il y a Dieu.
L'humiliation est le plus grand de mes démons mais, quand mon oeil de bronze est enfoncé, je découvre que mes craintes sont infondées. C'est grâce à cette reddition sensuelle, ce chemin interdit, que je me suis trouvée, que j'ai trouvé ma voix, mon esprit, mon courage... Et mes bêlements de vieille bique ! Ceci n'est pas un traité féministe sur l'égalité. Ces pages sont la vérité sur la beauté de la soumission. Le pouvoir de la soumission. Pour moi, voyez-vous, j'ai découvert par hasard la grande farce cosmique, l'ironie suprême de Dieu.
Entrez par la sortie. Le Paradis vous y attend."
("Ma reddition", Tony Bentley, Editions La Musardine)"

On remarquera que le renversement de toutes les valeurs est le principe de la sagesse et de la vertu chez Ovidie. J'en veux pour preuve la dernière phrase, savoureuse : "Entrez par la sortie. Le Paradis vous y attend." Ben voyons!
Comme par hasard, Ovidie cite la même source qu'Enthoven, cette fameuse Bentley qui est éditée par La Musardine...
Elémentaire, mon cher Watson!