Ovidie : - Je préfère parler de spectateur. On va pas parler de consommateur du dernier Scorsese. (...) Je pense que consommateur, ça réduit quand même ce qu'on fait à un produit Kleenex. (...) Y'a de la pornographie Kleenex, mais y'a de la pornographie qui reste, aussi. Y'a une pornographie de qualité qui existe, même si la pornographie Kleenex reste majoritaire, je ne le nie pas non plus..."
Comme je suis un intarissable bavard, je ne résiste pas au plaisir de constater que l'image du Kleenex qu'on jette après usage est parfait pour qualifier la pornographie. On consomme un Kleenex pour se moucher ou pour essuyer ses pleurs. Soit pour se vider d'une émotion. Idem pour le film X. Il sert à se vider de la violence, ou, pour mieux l'exprimer en langage châtié, à se vider les couilles. Elémentaire, mon cher Watson!
vendredi 14 septembre 2007
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