mercredi 12 septembre 2007

Les chemins du plaisir 12

Invoquer la liberté de se détruire, le plaisir à se détruire; puis, subrepticement, opérer un glissement de sens insidieux et pervers en laissant entendre que, puisque certains s'épanouissent en se détruisant (en l'écrivant, l'absurde de l'affirmation ressort), c'est que la destruction par la soumission est le moteur du plaisir et du désir. Autrement dit : le désir est de structure et de fonctionnement totalitaire. Or une chose est de constater la violence logiquement inscrite dans le sexe, de ne pas la nier en bon niais déniaisé; une autre est d'affirmer l'identité du désir et de la violence. Si tel était le cas, la destruction accoucherait de la création! Manifestement ce n'est pas le cas...

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