dimanche 19 août 2007
Génération Occident
Le caractère prémonitoire de l'appellation Occident est frappant. Car les étudiants nationalistes qui se réunirent sous la bannière de Pierre Sidos pour défendre les valeurs occidentales et lutter contre les stratégies d'entrisme que défendait, principalement, Dominique Venner, n'ont jamais fait qu'obéir à ces mêmes injonctions, après avoir cédé aux sirènes de la violence extrême durant quelque temps il est vrai. En somme, défendre l'Occident n'était pas viable d'un point de vue néofasciste. Les têtes pensantes d'Occident ont fini par comprendre qu'ils n'y parviendraient efficacement qu'en rejoignant la stratégie de Venner, à ceci près qu'il convenait de l'adapter au pragmatisme de l'époque. Venner n'était jamais qu'un nationaliste réfutant la violence physique et dont l'aventure politique s'acheva par une déroute financière? Les chantres d'Occident opérèrent sur un mode inverse, débutant par la violence physique pour finir par défendre le programme le plus dur du libéralisme et se rallier à l'atlantisme pseudo-intellectuel. Rien à redire : le nationalisme conséquent d'aujourd'hui ne se situe pas dans les aventures ultraminoritaires et marginales de groupuscules sans influence pérenne, mais dans l'extrémisme économique comme sauvegarde de la prééminence occidentale.
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